<<Je ne supporte pas d'être à son image> Qu'est ce que ça veut dire Kate ?
Point de vue de Kate
Moi -me débattant- : Mais laissez moi lui refaire la face !
Lysandre -me tenant par la taille- : Calme toi Kate.
Après encore une bonne dizaine de minutes à lui mettre des claques pendant que Rosalya et Lysandre tentaient de me stopper, je me calma et respira un bon coup pour ne pas lui mettre une bonne droite. Elle a le nez en sang et elle le mérite.
Rosalya : Franchement t'as déconné Peggy !
Peggy -se tenant le nez- : J'suis désolée, j'pensais pas que ça l'énerverais autant.
Moi : Ça se voit que tu m'connais pas connasse !
Lysandre : Tu as eu de la chance Peggy. On était là pour retenir un minimum Kate.
Rosalya : Si ça avait été Castiel j'garantis pas qu'avec mes bras j'aurais réussi à le stopper.
Peggy : J'vois pas pourquoi ça énerverais Castiel.
Lysandre : Des rumeurs sur une de ses amies, normal qu'il s'énerve.
Moi -m'approchant- : Quoi qu'il en soit, t'as intérêt à stopper tes conneries !
Peggy -gênée- : Heum....
Moi -n'en pouvant plus- : Quoi !?
Peggy : Une...une nouvelle édition a été envoyée...
Moi -fulminante de colère- : DE QUOI !?
Cette fois je vais la buter. Voyant ma haine, Lysandre s'approcha de moi pour me calmer mais le coup était parti. Je venais de lui mettre un coup de pied de la tête qui la fit tomber. Elle le méritait tellement ! Je me retourna brusquement et Rosalya sursauta.
Rosalya -ayant peur- : T-ton oeil.....ton oeil droit !
Moi : Qu'est ce qu'il a mon oeil droit ?
Rosalya : Il....il est rouge....
Je ferma les yeux quelques secondes et les ré-ouvris.
Moi : Je ne vois pas de quoi tu parles.
Je commença à avancer. Je lança un dernier regard noir à Peggy avant de quitter sa maison. Vu la réaction de Rosalya, c'est bon, mon oeil est redevenue violet. Mon Dieu, ce que je déteste cette chose. Je marcha jusqu'à chez moi et entendis Rosa et Lys' derrière moi. Nous passâmes la route silencieusement. Une fois arrivée chez moi, je balança mon sac par-terre et m'étala sur mon canapé. Flocon vint tout de suite me sauter dessus pour me lécher. Qu'est ce que je ferais sans elle et son soutient ?
Rosalya : À ton avis, il y a quoi dedans ?
Moi : Dans quoi ?
Lysandre : Dans la nouvelle édition.
Moi : J'en sais rien et...
Je me stoppa net en entendant quelqu'un défoncer ma porte. Je me dirigea vers elle et l'ouvrit voulant stopper ce vacarme.
Moi -ouvrant la porte- : Qu'est ce qu'il...
Castiel -me poussant et rentrant- : J'VAIS LA TUER !
Moi : J'peux savoir ce que t'as !?
Je ferma la porte et me dirigea dans le salon. Castiel écrasa des papiers sur ma table basse. C'est un journal.
Moi : Qu'est ce que c'est ?
Castiel -en rage- : Nouvelle édition !
J'accouru vers ce torchon et le lu. Mais c'est quoi ce bordel !

Moi -énervée- : .....affaire à suivre ! Rédactrice en chef, Peggy, coeur>> LA PUTE !
Je balança cette connerie par-terre, non mais je rêve !
Castiel : Je vais la buter l'apprentie journaliste à deux balles !
Lysandre : Calme toi Castiel.
Castiel : ME DIS PAS DE ME CALMER !
Rosalya : Les amis, c'est pas pour vous speeder mais les cours commencent dans dix minutes !
Lysandre : Il faut qu'on se dépêche, vous venez.
Moi : Non, j'reste chez moi. J'en ai marre de ce lycée !
Castiel : Moi aussi, aujourd'hui je sèche !
Rosalya : Castiel ! Kate est protégée par monsieur HILBIRD mais pas toi, si tu sèches tu vas avoir des ennuis avec la directrice !
Castiel : Et si j'viens j'vais casser la gueule du délégué et j'aurais aussi des ennuis avec la vieille alors bon.
Moi : Castiel tu devrais...
Castiel : La ferme ! Tu devrais y aller, retrouver ton mec chéri !
Non mais il est sérieux là !? Quel connard ! Je partis dans ma chambre et claqua la porte violemment. Putain je vais le tuer. Je m'écrasa contre mon lit. Elisia est partie passer deux jours chez Eloïse, apparemment elles devaient faire un projet. J'espère que Pascal n'aura pas l'idée de la chercher là bas. Au moins, elle ne sera pas en cours. Ambre a beau ne pas être là, ses chiens et le reste de la classe la déteste. Castiel, je te hais. Je resserra mon oreiller contre ma poitrine et sentis quelques choses couler sur mes joues. Je posa ma main dessus et la mis devant moi. Des larmes ? Pourquoi je pleure ? Ça doit être des larmes de haine, oui, c'est sûrement ça. J'allais balancer mon oreiller contre le mur quand j'entendis des voix.
<<...ne peux.....quoi de.....Ernandès.....Dorothée a....>> On dirait une télé-novelas !
Je me dirigea vers le salon et eu la surprise de voir Castiel, sur mon canapé, ma télécommande à la main. Heu....okay.... Je toussa pour me faire remarquer et il tourna la tête vers moi un grand sourire aux lèvres.
Moi : Tu m'expliques ce que tu fais ?
Castiel : Je sèche !
Moi : Tu peux sécher chez toi ?
Castiel : Je suis désolé, ça t'vas ?
Moi -surprise- : Sérieux ?
Castiel : Ouai... J'étais tellement énervé qu'on t'imagine en couple avec cet abruti que j'ai pété un plomb sur toi.
Je m'approcha de lui et m'assis à côté.
Moi : Pourquoi ça t'énerves autant qu'on m'imagine en couple avec Nath ?
Castiel : Parce que ça m'énerve !
Moi : Merci pour cette brillante explication professeur Turner !
Castiel : Au plaisir !
Moi : Non mais sérieux !
Castiel : Tout simplement parce que vous allez pas bien ensemble.
Moi : Comment ça ?
Castiel : Tu vas pas avec ce type de mec !
Moi -l'air moqueuse- : Et avec quel type de mec vais-je bien ?
Castiel : Je sais pas moi...-faisant semblant de réfléchir-...Un type comme moi !
Moi -posant une main sur son torse- : Serait ce une déclaration d'amour ?
Castiel -riant- : Ahah, qui sait ?
La sonnerie du téléphone nous coupa dans notre délire et me coupa le souffle par la même occasion quand je vis qui était celui qui m'appelait. Je me jeta sur mon téléphone pour répondre.
Moi : Allô ?
??? : ..........
Moi : Bryan enfin ! Pourquoi tu ne réponds jamais ?
Bryan : ....................
Moi : Quoi ? Mais comment ça dans quel pays je suis ? Tu t'fous de moi ? J't'ai envoyé un message avant de quitter l'Angleterre ! Je t'ai dis que...
??? : ..................
Moi : Tiana ! Laisse moi parler à Bryan ! Que je sache tu n'as aucune raison de te mettre entre nous !
Tiana: ...............................
Bryan : ............
Tiana : .......................
Bryan : ................
Tiana : .....................................
Moi : Bon c'est fini ! Bryan est à moi ! Donc arrête tes conneries et laisse moi.......
La connasse elle a raccroché !
Moi -balançant mon téléphone- : La pétasse !
Castiel : C'est qui ce Bryan ?
Moi -me retournant vers lui- : Tu dois sûrement le connaître....c'est un célèbre chanteur, Bryan O.
Castiel : Et bah, j'croyais pas ça de toi.
Moi : Comment ça ?
Castiel : <<Bryan est à moi>>, je savais pas que toi aussi t'étais une idole de ce chanteur faisant tourner toute les têtes. J'pensais pas que t'étais une groupie folle amoureuse d'un artiste.
Je ne pus m'empêcher de m'écrouler au sol pour mourir de rire.
Castiel -dans l'incompréhension- : Je peux savoir ce qu'il y a ?
J'en pleure tellement ce mec me fait rire. Moi ? Avec Bryan ? Et puis quoi !
Moi -tentant de me calmer- : Je...je....ahah.....désolée....c'est juste que....ahahah.......donc...C'est vrai que Bryan O. est beau, gentille, drôle mais sortir avec lui serait considéré comme de l'inceste
non ?
Castiel : Quoi !?
Moi : Tu ne t'es jamais demandé ce qu'il voulait dire le "O". Son nom c'est -en chantonnant- Bryan...OWEN....
Castiel était bouche bée et moi, de nouveau morte de rire. Je crois qu'il va me tuer avant la fin de la journée.
Castiel : T'es.....t'es la soeur de ce mec !
Moi : Et bah non j'suis sa mère ! Mais qu'est ce que tu crois ? Oui je suis sa s½ur !
Il est toujours bouche bée, je crois que je l'ai traumatisé à vie.
Je me dirigea vers mon buffet et en pris un immense album photo puis m'installa à côté de lui, il passa une main autour de mon cou pour la poser sur mon épaule opposée à lui. Ce geste me fit grandement frissonner, qu'est ce qu'il m'arrive ?
Moi : Je crois qu'il est temps que je t'en dise un peu plus sur ma famille.
Castiel : C'est vrai que je ne sais rien de toi.
Moi : Moi non plus je ne sais rien de toi.
Castiel -baissant la tête- : Ma vie est compliqué à croire...
Moi : Comment ça ?
Castiel : Disons juste que c'est bizarre et que ça peut faire peur. Si je le dis à quelqu'un, je crois que je finirais seul...
Moi -posant une main rassurante sur sa jambe- : Moi je ne te jugerais et ne t'abandonnerais jamais.
Castiel -posant sa main sur la mienne- : Merci...
Mon pauvre Castiel, crois moi, ta vie ne peux pas être pire que la mienne. Celle qui a le plus de chance de finir seule c'est moi. Je suis une assassin, si tu arrives à battre ça, bravo !
Moi -ouvrant l'album- : Donc, voilà mon frère, notre très cher Bryan.

Castiel : C'est la photo d'un shooting ?
Moi : Non. C'était y'a cinq ans, avant qu'il ne devienne une star. Je prenais des photos de paysages japonais et il aimait tellement être pris en photo qu'il avait tourné mon objectif. Résultat, une quarantaine de photos de lui et deux photos de paysage.
Je ne peux m'empêcher de sourire en repensant à ce jour.
Castiel : Il est toujours aussi souriant ?
Moi : Toujours ! -tournant une page- Là, c'est une photo de ma petite s½ur prise lors d'un Hanami.

Castiel : Elle est aussi belle que toi. Elle avait quel age ?
Moi : Merci, elle avait huit ans, aujourd'hui elle en a quatorze.
Castiel : Elle s'appelle comment ?
Moi : Elle s'appelle Azumi.
Il ne pose pas d'autres questions ? Tant mieux, je n'ai pas trop envie de parler d'elle. Pauvre Azumi, promis je vais retrouver cet enfoiré ! Je tourna à nouveau une page.
Moi : Là, c'est....ma mère.

Castiel -choqué- : Attend. Ta mère c'est Ayano MATEHARA !?
Moi : Ayano OWEN. En tant qu'artiste, elle a préféré porter son nom de jeune fille pour rendre fière sa famille quand ils verront leur nom sur des livres, des magazines, à la télé etc... Sinon je vois que tu t'intéresses pas mal à la mode monsieur TURNER.
Castiel : Pas besoin de s'y intéresser pour la connaitre ! Ta mère est "the" icone de la mode !
Moi : C'est vrai.
Castiel : Dis moi, c'est vrai qu'elle est en prison pour meurtre ?
Moi -serrant les poings- : Oui mais elle est innocente sauf que personne ne veut y croire !
Je serra tellement le poing que j'enfonça mes ongles dans ma paume ce qui la fit saigner. Castiel posa une main sur la mienne qui se décrispa immédiatement.
Castiel : Moi j'te crois...
Moi -souriante- : Merci...
C'est dingue ce que sa présence et son soutient me font du bien.
Moi : Et enfin, mon père adoré !

Moi : Chad OWEN !
Je vis Castiel se crisper à sa vision, je le vis vraiment choqué.
Moi : Est ce que ça va Castiel ?
Castiel : O...oui....oui....Tu...enfin, il travaille dans quoi ton père ?
Moi : Il travaille dans une compagnie...heu...aérienne...
Castiel : On dirait que tu as hésité ?
Evidemment que j'ai hésité ! J'allais pas te dire que mon père est un assassin professionnel quand même !
Moi : Non...non pas du tout...
Le malaise était palpable, Castiel semblait perdre tout ses moyens devant la photo de mon père.
Soudain nous entendîmes une sonnerie, celle de mon téléphone. SAUVÉE ! Je décrocha en vitesse sans regarder le nom de celui qui m'appelait.
Moi : Oui allô ?
??? : Salut Kate, comment ça va ?
Moi : Ça va bien et toi ?
Nina : Ça va. Je t'appelle juste pour te dire que ce soir, faudra que tu me préviennes quand tu seras près des bureaux O.L.P.S, comme ça je t'enverrais le plan détaillé de l'endroit.
Et merde, j'avais oublié cette mission !
Moi : Heum....d'a...d'accord...
Nina : Ne me dit pas que tu as encore oublié que tu avais cette mission !
Moi -gênée- : Pas....pas du tout !
Nina : C'est cela oui, bon à plus.
Moi : À plu...
Merci de me laisser finir ma phrase avant de raccrocher ! Bon bah ce soir, 22H00, direction l'O.LP.S. Pourquoi c'est moi qui doit faire cette mission ? Je suis pas spécialisée en infiltration
moi ! Bref... Je me retourna vers Castiel.
Moi -souriante- : Tu veux faire quelque chose ?
Point de vue de Nina
Moi : Pour cette mission, il y avait trois personnes possibles Clay, Kae et Kate. J'ai compris que tu voulais que se soit un membre de l'Elite qui y aille mais pourquoi Kate ? Kate et Kae sont toutes les deux parfaites pour cette mission et je trouve qu'en ce moment tu ne donnes pas beaucoup de mission à Kae.
Ryo : Je comprends ce que tu veux dire. La raison est simple Kate est une professionnelle comme on en voit plus. Elle est talentueuse en technique d'assassinat, en diversion et en infiltration. Kae, elle, est certes très douée, je ne l'ai pas fait rentrer dans l'Elite pour rien. Mais c'est une mission très importante et elle panique très vite. Mais par dessus tout, dans cette mission nous risquons de rencontrer des assassins d'une agence F.P.G et il va falloir se battre au corps à corps et Kae ne sait pas se battre au corps à corps, c'est une tireuse.
Moi -soucieuse- : Je comprend mais, alors pourquoi pas Linda ? Avec ses yeux de la poupée elle pourrait ordonner aux gardes de l'amener directement au papier.
Ryo : Les yeux de la poupée, Linda n'arrive pas très bien à les maîtriser. En fait, elle les utilise sans s'en rendre compte. Et puis, quand elle utilise ses yeux de la poupée sur quelqu'un, cette personne va droit au but sans faire de détour, cela signifiera donc qu'il foncera dans le champs des caméras sans demander son reste, ça ne nous attirera que des ennuis. Protégés par l'Etat ou non, nous ne devons pas nous montrer. De toute façon elle a déjà une mission assassinat ce soir.
Moi : Et si...
Ryo -me coupant- : Mmmh, ma très chère Nina j'ai l'impression que tu ne veux pas que Kate fasse cette mission, ai-je tord ?
Moi : Je....
Bon sang, Ryo a le don de me faire bégayer en moins de deux secondes.
Moi : Non, tu as tout à fait raison.
Ryo : Pourquoi ?
Moi : J'ai l'impression que depuis l'entretien avec toi, elle est bizarre.
Ryo baissa la tête....attendez, quoi !? Ryo baisser la tête ? C'est comme si Thomas appeler Alex par son prénom ! Il releva sa tête et prit un air des plus sérieux et froid. Il fait peur comme ça.
Ryo : Je m'en fiche qu'elle soit bizarre ou non ou de son ressenti. Si je lui confie une mission et l'exécute c'est tout.
Moi : C'est étrange Ryo. Tu te forces à te montrer dur. Je le sais, la seule chose que tu veuilles faire c'est de la prendre dans tes bras et de la rassurer. Tu considères Kate comme ta fille et nous le savons tous.
Ryo - crispant les yeux- Il faut croire que tu me connais très mal.
Moi : Il faut croire que ce soit toi qui ne te connaisses pas.
Rien qu'en disant cette phrase, je savais que je prendrais cher.
Ryo : Vous avez décidé de tous me faire chier en ce moment ou ça se passe comment ? Je suis votre maître et vous mes esclaves, mes ordres envers vous sont absolus, vous devez m'obeir et c'est tout.
Moi : Tu te rappelles ce que tu as dit à Kate il y a quelques années ?
Ryo : Je te demande pardon ?
Moi : <<Que tu pleures, que tu cries, que tu souffres, nous, on sera toujours là pour toi. Même si ta famille est loin, tu nous as nous. Pour l'instant, c'est nous, ta famille.>>. Je me rappelle l'avoir vu pleurer. C'est la première fois de ma vie que j'avais vu Kate pleurer. C'était des larmes de joie, elle est belle quand elle est heureuse. Cette promesse, j'ai bien peur qu'elle n'y croit plus et je la comprend.
Je vis ses yeux briller. Il pleure ? Non, impossible ! Ryo ne pleure jamais et encore moins le nouveau Ryo.
Ryo -à voix basse- : Va t-en...
Mo : Comment ?
Ryo -pleurant de rage- : DÉGAGE !
Je sursauta et pris mes jambes à mon cou. Il fait vraiment peur quand il crie !
Point de vue de Ryo