Kam : Je t'aime Kae !
??? : Putain Kam !
Le blond lança un cahier sur la tête de son ami ce qui lui fit pencher la tête et lâcher sa cigarette qui s'écrasa par-terre.
Kam -se frottant la tête- : MAIS T'ES MALADE !?
??? -souriant- : Non je vais très bien ! Et toi, depuis quand tu fumes ?
Kam : Depuis deux ans quand je suis énervé, stressé, déprimé, je fume.
??? : Vu à quel point t'es positif et que donc ça arrive rarement, j'avais oublié ! Alors, t'as quoi là ?
Kam : Déprimé.
??? : Oula qu'est ce qui t'arrives toi ?
Kam : Laisse tomber et puis merci, tu m'as coupé l'envie de fumer.
??? : Bah heu...de rien.
Le téléphone du brun sonna, il répondit immédiatement à l'appel.
Kam : Oui ?
??? : .....................
Kam : Oui, oui ne t'en fais pas je n'ai pas oublié.
??? : ........................
Kam : Dans une semaine, je sais.
??? : .............
Kam : Ouai à plus...
Kam raccrocha et son ami l'interrogea du regard.
??? : C'était qui?
Kam : Ma mère. Elle voulait être sûre que je me souvienne que dans deux semaines je partais aux États Unis.
??? : Ah oui, c'est vrai que tu dois faire un stage de 2 mois là-bas !
Kam : Et oui...
??? : Mais tu vas vivre où ?
Kam : Bah chez mon père ! Je vais pas dormir dans les rues de La Nouvelle-Orléans !
??? -gêné- : Oui bah c'est bon j'oublie tout le temps que ton père vit la bas. Sinon, t'avais pas dit qu'avant de partir pour ces deux mois de stage, tu voulais dire à la fille que tu aimes, tes sentiments ? Comment elle s'appelle déjà ? Kaede, Kanyée ?
Kam -énervé- : C'est Kae ! K-A-E !
??? : Calme ! Je retiens pas les prénoms moi ! Encore moins s'ils sont japonais. Bon, alors ?
Kam : C'est fait...
??? : Raconte!
Kam : Pas envie...
??? Oula c'est pour ça que t'es déprimé ! Il s'est passe quoi ?
Kam : Rien...
??? Non mais sérieux !
Kam : Bah je suis sérieux...
??? : Hein ? Comment ça rien !? Elle a répondu quoi !?
Kam : Bah rien....elle a rougi, elle a bégayé et elle est partie en courant.
??? -choqué- : Et tu l'as pas rattrapé !?
Kam : Ça se voit que tu connais pas Kae, si j'avais tenté de la rattraper, elle aurait été bien trop gênée et elle se serait mise à pleurer. Je voulais à tout prix éviter ça...
Kate : Arrête de fumer !
Castiel : J'te rappelle que tu fumes aussi !
Kate : Je commence à arrêter.....MAIS LACHE CETTE CLOPE !
Kate arracha des mains la cigarette que Castiel apportait à ses lèvres. Celui-ci ne réagit pas lorsqu'elle la balança à la poubelle et se pencha vers son cou pour lui embrasser.
Kate : Je peux savoir ce que tu fous !?
Castiel : Bah quoi ? Faut bien que je compense mon manque de nicotine.
Kate leva son genou pour lui mettre un coup dans le ventre que le fit se replier sur lui même, qui avait oublié que sa petite-amie était du genre sauvage.
Castiel -crispé de douleur- : Pourquoi je me la ferme jamais !?
Kate : C'est ce que je me demande toujours. Bon allé on y va !
Castiel : Mais Kate, dans à peine moins d'une heure Kae va venir ici pour vérifier l'échange de dossiers, on a pas besoin de venir analyser les lieux !
Kate : Merci je suis au courant ! C'est moi qui ait conseillé à Ryo d'envoyer Kae.
Castiel : Mais quoi !?
Kate : Je te dis que c'est pas logique que le dossier ait été posé aussi en évidence !
Kate prit la main de Castiel pour l'emmener dans un hangar métallique. Ils se retrouvèrent entourés par des palettes de bois, des conteneurs en fer et des barils en fer également.
Kate : Je déteste les lieux qui ne se ferme que de l'extérieur...
Castiel regarda à l'intérieur des barils, puis posa son regard sur Kate qui semblait analyser la plafond.
Castiel : C'est quoi ces roches ?
Kate s'approcha de lui, regarda l'intérieur des contenants et afficha une mine assez surprise.
Kate : C'est des schistes bitumineux.
Castiel : Des quoi !?
Kate : Heum...des pyroschistes si tu préfères.
Pas de réponse, Castiel, perdu se contenta de fixer sa petite amie, déboussolé.
Kate : Heum...des schistes kérobitumineux, ça va là ?
Castiel -perdu- : Kate....je comprends rien là...
Kate -perdant patience- : DES PUTAINS DE ROCHES SÉDIMENTAIRES CONTENANT DES KÉROGÈNES !
Castiel -apeuré- : Pas la peine de me hurler dessus, dit moi juste c'est quoi...
Kate : Mais je viens de....pff....en gros c'est des roches qui prennent très facilement feu.
Castiel : Ah bah voilà dit le !
Kate : Tu m'exaspères trésor.
Castiel : En tout cas il est bien sinistre cet endroit.
Kate acquiesça d'une onomatopée et d'un mouvement de tête.
Castiel : Regarde moi ça !
Kate -observant- : On dirait une représentation de Linda version film d'horreur.
Ils regardaient une poupée lolita faisant la même taille que Linda. La poupée semblait faire le même poids, elle avait le même visage froid, droite comme un piquet, comme Linda. Mais malgré tout, ce qui intriguait vraiment le couple, c'était les yeux de cette poupée, retirée. Qu'est ce que ça fiche dans un hangar ?
Kate -passant un doigt sur la poupée- : Regarde.
Castiel : De la poussière, et alors ?
Kate : C'est pas de la poussière, c'est des schistes bitumineux en poudre.
Castiel : Putain le mec qui a fait cet endroit il était accro à ça ou quoi !?
Kate : Je sais pas... Y'en a même des traces passant par la fenêtre atteignant le pied du bâtiment voisin.
Castiel : Bon Kate tu vois bien qu'il y a rien. Il est 20H00, Kae et le trafique vont entrer en jeu et toi tu dois voir Neria, on rentre !
Kate -soupirant- : Allons y...
Kate sortit du bus, un sourire niais collé au visage. Elle arriva devant une grande maison et sonna, Neria, qui était en train de travailler, lui ouvrit et allé se jeter à ses lèvres mais Kate esquiva. Neria se plaignit pendant que l'anglaise rentrait chez elle.
Flashback
Kate : Je sais pas... Y'en a même des traces passant par la fenêtre atteignant le pied du bâtiment voisin.
Linda : Je ne suis pas usée.
Ryo : Linda cesse donc de te le cacher, Kate l'a bien vu.
Linda -stoïquement- : Kate....Je.....Je sais que Kate est très grande analysatrice mais je t'assure que j'étais capable de faire cette mission.
Ryo : Ah oui ?
Linda : Parfaitement.
Sans lui laisser le temps de répondre, Ryo mit un violent coup de poing à l'adolescente de seize ans qui s'écroula violemment au sol et eu énormément de mal à se relever, la bouche en sang. Elle regarda son supérieur, toujours avec son air sans expression de base.
Ryo : Tu vois, tu n'as même pas été capable d'esquiver ou de t'en remettre facilement, là bas tu aurais été tué en deux minutes top chrono.
Linda ne répondit rien, savant parfaitement que son patron avait raison.
Les flammes se répandaient effarement. Kae, un mouchoir humide collé au visage se précipita vers la sortie en évitant à tout prix les flammes qui l'entouraient ce qui était impossible. De plus elle devait éviter les tirs de plus en plus précis des snipers présents dans les bâtiments, autour. Le métal dont été fait le hangar augmentait la chaleur et rendait tout plus insupportable. Kae avait beaucoup de mal à respirer et à marcher, elle se sentait totalement défaillir. N'ayant plus le temps de réfléchir, elle traversa les flammes puis tira sur le vitre au dessus de la porte fermé, explosée, elle sauta pour l'attendre, lâchant son arme au passage, et la passa tout en se blessant à cause des morceaux de verre pointus ornant les contours du passage crée à coup de balle. Kae ré-atterrit violemment par-terre, à moitié asphyxiée et brûlée et à moitié coupée à cause des morceaux de verre. Le sang coulait tout le long de son corps et se leva difficilement ayant énormément de mal à respirer. Elle vit des cadavres autour du hangar, sûrement asphyxiés par l'incendie qu'ils avaient provoqué. C'était désormais sûr pour Kae, la Source n'avait aucun scrupule à envoyer de faibles recrues et de les tuer dans ses plans macabres. Après avoir réussi à complètement se relever, elle se retrouva devant deux personnes, une armée d'un côté et l'autre, un fusil dans la main, pointant son canon sur elle. Kae voyait flou et ferma les yeux un moment, elle entendit un coup de feu mais rien, elle rouvrit difficilement les yeux et, vacillante, chuta sur le côté, avant d'heurter le sol, quelqu'un la rattrapa. Kae se redressa à l'aide de cette personne qu'elle reconnu facilement.
Kae : Ka...Kate...
Kate : T'en fais pas, on gère.
Kae : Tu peux me lâcher s'il te plait...
Kate : Tu vas t'écrouler !
Kae : Non c'est bon.
Kate la lâcha, c'est vrai, Kae avait réussi à reprendre une respiration un peu près normal, ça vu était de moins en moins flou et même avec difficulté, Kae arrivait à marcher. Kae vu une voiture de police et deux policiers maîtriser les personnes armées. Après les avoir embarqué dans la voiture, un des agents de police se dirigea vers elle, une couverture noire dans les mains qu'il posa sur les épaules de Kae.
Policier : Vous allez bien mademoiselle ?
Kae : O...Oui....
Policier : Venez...
Kae avança, quelques pas derrière l'agent.
??? : Non....
Kae et l'officier se retournèrent et se retrouvèrent en face d'un homme habillé de noir, à peine à deux centimètres de Kae. Celui-ci, à une vitesse ahurissante, posa une main sur l'épaule de Kae et allait lui planter une dague dans la poitrine, celle ci fit un violent pas en arrière, ce qui fit qu'elle se prit la lame dans le ventre.
Kate : Qu'est ce que tu fiches ici toi !?
Alex -en larmes- : Arrête de me crier dessus Ruby !!!
Kate -se calmant- : Je....Désolée mais....comment tu...
Alex : Te connaissant on a eu la même idée.
Kate : La même idée ?
Alex : J'étais venu ici cet après midi pour analyser les lieux après tout, c'est princesse qui allait faire cette mission. Je t'avoue avoir pris quelques photos même si je ne trouvais rien de bizarre. En montrant...enfin...en forçant Thomatchi à regarder les photos il m'a parlé des schiti...schitsi...
Kate : Schistes bitumineux ?
Alex : Oui voilà ! Quand j'ai appris que cette foutue société MARKS-LAWIDG allait foutre le feu ici, j'ai tout de suite compris et je suis venu.
Kate : C'est toi qui a appelé les urgences et les sapeurs-pompiers....pas vrai...?
Alex : Oui.
Kate : Merci...
Alex -rassurant- : Allé viens Ruby, allons nous reposer, on ira voir Kae à l'hôpital demain, d'accord ?
Kate : Oui....-tremblante- Tu...tu crois que...
Alex -posant une main sur sa tête- : Non princesse ne va pas mourir, elle est solide !
Kate : Même si je veux te croire, tu mens....Tu ne crois pas un mot de ce que tu dis...
Alex -gêné- : Tssss....Si je devais dire quelque chose que je déteste chez toi ça serait sûrement ta capacité à lire dans les gens, c'est vraiment horrible -vexé- on peut même plus te réconforter !
Kate pouffa de rire et se leva avec difficulté, Alex l'aida, la prenant presque dans ses bras, pour marcher.
TROIS JOURS PLUS TARD
Source : BORDEL !
Kate : Bon accouchez là !
Medecin : Calmez vous mademoiselle. Bon, -inspirant un bon coup- Nous avons découvert que Kae était atteint d'une maladie du muscle cardiaque.
Kate : D.....De....Quoi ?
Medecin : Nous avons réalisé, après quelques analyses, qu'elle était atteinte de cardiomyopathie hypertrophique, une maladie potentiellement mortelle pouvant être donné de façon sporadique ou génétique.
Kate : Une cardiomyopathie hypertro......Oh putain...
Kate plongea son visage entre ses mains, les battements de son c½ur commencèrent à s'accélérer et la discussion qu'elle avait eu avec sa protégée lui revenait en tête.
Kate -suspicieuse- : Comment ça ?
Kae : Ma mère était atteinte de cardiomyopathie hypertrophique. Une maladie du muscle cardiaque qu'elle a développé à ses quinze ans. Cette maladie la rendait extrêmement vulnérable alors forcément à la naissance....
Kate : Ne me dis pas que...
Kae -baissant la tête- : Si.....Je suis née certes, mais ça a beaucoup affaibli ma mère qui est morte 37 minutes et 47 secondes après ma naissance, je crois que je me souviendrais toujours de ses numéros.
Kate : Attend mais....
Kae -la coupant- : Je crois que c'est pour ça que je me fiche de mourir.
Kate -surprise- : Comment ça ?
Kae : La cardiomyopathie hypertrophique, la maladie dont souffrait ma mère, est une maladie génétique qui peut se développer à n'importe quel âge, tout comme ça l'a fait avec ma mère. J'ai 50% de chance de découvrir un jour que je l'ai...
Kate -les larmes aux yeux- : C'est pas vrai......C'est pas vrai....
Médecin : Mademoiselle je...
Kate -folle de rage- : C'EST PAS VRAI !?
Kae : Arrête donc de t'excuser Linda !
Linda : Mais c'est mes yeux de la poupée qu'ils voulaient et à la place, c'est toi qui as tout pris. Tout est de ma faute je suis désolée.
Kae : Et de la faute de mes parents, de Ryo, de Kate, de Nadège, de Kam, d'Alex, de Thomas et de Nina.
Linda : Quoi ?
Kae : Bah oui, si ma mère ne m'avait pas mis au monde, rien de tout ça ne serait arrivé. Si je n'avais pas admiré Kate, rien de tout ça ne serait arrivé. Si Nina et Thomas n'avaient pas ressenti un don en moi, rien de tout ça ne serait arrivé. Si Ryo n'avait pas cru en mon potentiel, rien de tout ça ne serait arrivé. Si Nadège, Kam et Alex ne m'avaient pas soutenu et encouragé, rien de tout ça ne serait arrivé. Tu sais, on peut accuser la Terre entière sur ça mais ça ne changera rien. Le danger est celui qui m'a planté et que je sache ce n'est ni toi, ni un autre membre de l'agence SAKAWA. Et puis je ne suis pas morte....contrairement au policier qui était avec moi...
Linda : Je....Je sais bien mais savoir que tout ce macabre plan m'était destiné me brûle quand même la poitrine.
Kae : Arrête de t'en vouloir ! Bon, changeons de sujet, c'est bizarre de te voir avec du rouge à lèvre, ça te va bien !
Linda : Merci.
Même émue, triste ou heureuse, elle gardait un air de porcelaine, un visage froid et sans âme et pourtant, Kae savait pertinemment qu'elle était sincère dans ses remerciements.
Linda : Je suis allée à un vernissage, j'ai voulu faire un effort.
Kae : Un vernissage ? De tes tableaux !
Linda : Oui. Ce que j'avais fais pour Monsieur KNOWL, un de mes plus gros clients. Il m'a commandé un nombre incalculable de tableaux et à voulu tous les montrer à ses amis bourges. J'étais un peu obligée d'être là et de faire bonne figure.
Kae : Ça n'a pas l'air de te plaire.
Linda : Pas vraiment. Monsieur KNOWL et sa femme sont très gentils mais leurs amis ne sont que des bourgeois hautains manquant cruellement de coeur et d'empathie envers plus pauvre qu'eux. Ils ne parlent que d'argent et ça me déprime.
Kae : Je peux comprendre, mais l'important c'est qu'ils aient aimé tes oeuvres !
Linda : Sûrement...
Après de longues minutes de marche semblants infinies, Les deux filles arrivèrent devant chez Linda.
Linda : Bon, au revoir.
Kae : Oui à la prochaine !
Kae sourit une dernière fois, réchauffant le coeur de son amie, puis partit. Linda, elle, monta les quelques marches qui menaient à sa porte d'entrée, incrusta une clé dans la serrure, la tourna puis ouvrit la porte en exerçant une pression verticale sur la poignée. Entrée dans la maison, elle referma la porte à double tours. Elle déposa lentement son sac par terre et retira ses chaussures.
Linda : Grand mère je suis rentée !
Aucune réponse, il est dix neuf heures, sa grand mère ne doit pas encore dormir ce qui signifie qu'elle devient de plus en plus malentendante.
Linda : GRAND MÈRE !
Toujours pas de réponse. Linda soupira de désespoir, elle savait que sa grand mère dormait de plus en plus tôt mais tout de même. Elle marcha dans le couloir, se dirigent vers le salon, en se demandant comment, la prochaine fois qu'elle la verrait, allait elle affronter sa grand-mère. Après l'histoire du hangar, Linda se sentait sale, incapable d'affronter le regard de quiconque, encore moins celui de Kate, de Kae et de son aïeule. Le fait que Kae s'était prise ce qui lui était destiné, la mettait au plus bas. Arrivée dans son salon, elle se figea, électrisée. Ce....Ce n'est pas vrai....Plus horrifique que tout ses tableaux, plus pétrifiant que tout les meurtres qu'elle a commis.....Linda ne voulait pas croire, elle ne pouvait pas croire ce qu'elle voyait. C'est une mauvaise bague, c'est ça, c'est une mauvaise blague ! Les yeux de Linda s'écarquillèrent, ses pupilles se rétractèrent et un sourire malsain et factice apparu sur son visage. C'est forcement une blague ! Une blague de très mauvais gout certes mais une blague.

Linda -tremblante- : Grand mère bouge....Grand mère lève toi. Grand mère bouge toi bordel ! GRAND MÈRE !!!

FanFiction-AmouSucre, Posté le lundi 10 juillet 2017 15:57
Nan, réaliste TwT